Vedette curseur

Me voilà de retour !


Je ne sais pas si c'est la saison qui veut cela : le froid qui oblige à rester emmitouflé pendant des jours, occuper les enfants à la maison pendant les vacances, regarder la neige tomber, tout miser sur le cocooning et la bonne bouffe bien riche, mais l'envie de reprendre mon vieux petit blog me reprend. Est-ce de la nostalgie du temps d'avant où tout semblait plus simple ? Je ne sais pas si j'aurais la motivation de le poursuivre mais toujours est-il que j'y reviens de plus en plus souvent. Que je me dis que j'écrirais bien un article sur tel ou tel sujet, que je donnerais bien des nouvelles... Alors et si on refaisait connaissance ? 

Je m'appelle Angélique, dans quelques jours j'aurai 39 ans, je vis désormais en Auvergne à la faveur d'une mutation professionnelle de mon mari, je suis la maman de cinq enfants. Mes deux grandes sont aujourd'hui étudiantes et autonomes, elles construisent désormais leur vie, volant de leurs propres ailes. Les trois derniers poussent tranquillement, se découvrent de nouvelles passions, de nouveaux talents. Les années passent à une vitesse ! Je n'ai pas plus de temps qu'avant, toujours à courir dans tous les sens, les petits sous le coude. Je ne suis pas plus organisée, toujours dans de nouveaux projets, de nouvelles envies, de nouveaux coups de coeur. 

Mais peut-être pourrions-nous échanger sur ceux-ci ? A nouveau en cette nouvelle année... Quoiqu'il en soit, je suis contente de vous écrire et de vous retrouver.

Reprendre ses études (sur le tard)


Si on m'avait dit, il y a à peine un an que j'allais reprendre mes études, j'aurais bien rigolé. La vie est étonnante parfois. Ayant eu mes premières filles très jeune, je me suis consacrée à elles, j'ai cessé mes études sans obtenir de diplôme. Par la suite, l'occasion ne s'est pas présentée de les reprendre et j'ai créé et géré mon entreprise jusqu'à la naissance de mes garçons. Les années suivantes ont été consacrées à les aider et les stimuler tout en veillant sur mes filles. Pas le temps de penser à autre chose ou si peu.

L'été dernier, j'ai commencé à envisager de reprendre une activité mais les garçons ne sont pas encore suffisamment autonomes et leurs besoins restent nombreux, j'ai donc tenté de me projeter dans l'avenir et pourquoi pas essayer de reprendre mes études, après 18 ans d'arrêt et sans le BAC. Je me suis donc intéressée à ses équivalents afin d'accéder éventuellement à des études universitaires. On m'a alors parlé de la Capacité en droit, un diplôme de niveau IV et qui se passe en deux ans, en cours du soir le plus souvent.

Novice en droit, je me suis laissée prendre au jeu. J'ai fait bien-sûr des erreurs : en particulier en m'inscrivant au CNED et en candidate libre à l'université, qui se trouve à presque trois heures de route de chez moi (impossible bien évidement de m'y rendre tous les soirs, j'essaie d'y aller une à deux fois par mois ce qui représente un important coût financier et en temps), afin d'y passer mes examens. Seconde erreur, le droit c'est passionnant mais c'est difficile. C'est une logique, un mode de réflexion différent qu'il m'a fallut acquérir. Je pensais naïvement que chaque université enseignait la même chose. Oui et non. Oui, il y a un programme qui est identique entre toutes les CAPA et non, l'organisation du cours revient au professeur et l'enseignement semble différent d'un enseignant à l'autre. Les cours du CNED ne correspondaient que dans les grandes lignes à l'enseignement dispensé à l'université, il m'a fallut faire un choix : continuer uniquement avec le CNED ou me débrouiller pour me calquer sur les attentes de l'université.

Les deux premiers mois ont été vraiment difficiles. J'ai du me remettre en question, faire le point sur mes capacités. J'ai abandonné les cours du CNED (malgré l'investissement important) et je me suis concentrée sur les cours de l'université. J'ai été déçue de voir que l'accès numérique était difficile et sous-employé. J'ai été surprise de voir que de nombreux étudiants abandonnaient très vite. Surprise également de voir à quel point il fallait s'accrocher. Malgré tout, j'ai senti progressivement venir ma compréhension du mode de réflexion juridique, en allant en cours (rarement certes mais régulièrement) j'ai pu sympathiser avec des étudiants de ma classe qui ont eu la gentillesse de m'envoyer leurs notes ce qui m'a beaucoup aidé, la présence en cours aussi a beaucoup contribué à comprendre les attentes des enseignants. Les examens se sont bien passés (même si j'ai vécu cette semaine en grand stress !) et j'ai validé mon premier semestre.

J'entame désormais mon second semestre. Les matières ont changé, les professeurs sont plus exigeants mais j'ai trouvé ma méthode de travail, j'ai réussi à m'organiser, à ne plus me laisser déborder par la maison, cloisonner le temps pour chacun : pour les petits, pour mes cours, pour la maison, pour mon mari aussi. Je me sens plus équilibrée et je trouve la vie plus riche (compliquée, très compliquée même, mais vraiment enrichissante !). Je ne pense pas encore à une éventuelle suite à ce diplôme si je parviens à l'obtenir. Chaque chose en son temps. Une marche à la fois. Si l'expérience doit s'arrêter, j'en serais déjà très satisfaite. Si elle peut se poursuivre, j'en serais très fière.

Et vous, qui peut-être passez déjà par ce petit blog débutant, avez-vous envisagé ce tournant dans votre vie ?

Le handicap au cœur de nos vies


Il y a cinq ans et demi naissaient nos deux petits derniers, des jumeaux, après une grossesse difficile. A l'époque, j'étais chef d'entreprise, la petite avait à peine un an, les grandes allaient sur le chemin de l'autonomie et nous étions encore jeunes, Chéri et moi. Nous n'avions pas prévu que les garçons allaient non seulement changer nos vies mais les révolutionner à leur manière.

Au fil des premiers mois, je sentais bien que quelque chose n'allait pas. Ils ne se développaient pas, ils grandissaient, mais rien. Les conseils lénifiants des uns et des autres se succédaient (famille, médecins, aides...) chacun y allait de sa ritournelle : "c'est normal, ce sont des prémas", "c'est normal, ce sont des jumeaux", "c'est normal, ce sont des garçons" (oui, oui !). Bref aux alentours de leur première année, ils ont été pris en charge dans un CAMSP, ils avaient un retard psychomoteur important. Ça allait bien finir par venir, il ne fallait pas "mettre une étiquette qui allait conditionner leur avenir". Une neuropédiatre par ci, une psychomotricienne par là, six mois plus tard tout était merveilleux, ils étaient guéris.

Vers leurs deux ans, ils ont eu une importante régression. Is étaient peu bavards, pas gourmands, pas sociables ni très souriants mais en quelques semaines, le peu existant a disparu. Retour en CAMSP : "vos enfants sont trop lourds pour être pris en charge". Direction donc un service pédopsychiatrique pour enfants en hôpital (nous n'y connaissions rien encore à l'époque), verdict : "vos enfants ne parleront jamais, ils n'iront jamais à l'école, ils feront leur vie dans des institutions, il faut faire votre deuil". Deux ans à peine et déjà condamnés.

La chance nous a permis de rencontrer des parents qui étaient passés par là, les premiers à nous parler d'autisme, ils nous ont orienté, cela ne pouvait pas être pire, nous n'avions rien essayé, c'est à peine si nous osions les toucher ! De médecins en centres spécialisées, avant trois ans un diagnostic précoce et officiel a été posé. Nos garçons étaient autistes typiques et atypiques et très probablement infirmes moteurs cérébraux. J'ai cessé mon activité pour les stimuler et mettre en place à la maison les thérapies cognitivo-comportementales (ABA, TEACCH, PECS) recommandées par la Haute Autorité de Santé mais très peu développées en France. Je me suis formée, j'ai beaucoup lu, beaucoup discuté avec d'autres parents, des pros, beaucoup appris et en premier à faire appliquer la loi,  faire respecter le droit et les aides dont devaient bénéficier mes garçons. Ils ont donc pu amorcer vers leurs trois ans un début de scolarisation en milieu ordinaire avec une aide humaine. Je vous passe les combats et les épreuves que nous avons dû endurer pour que cela puisse se faire...

Aujourd'hui, les garçons ont cinq ans et demi, leur handicap est reconnu par une invalidité supérieure à 80%, ils sont devenus verbaux, vont à l'école à temps plein (moins une journée complète par semaine où ils vont au SESSAD, une salle de classe dans une autre école avec une éducatrice spécialisée qui les fait travailler eux deux toute la journée sur les points délicats : l'autonomie, la socialisation, les retards moteurs, etc. Sans compter, les soins en libéral type pédopsychiatre, orthophoniste, kiné...), ont des amis, sont parfaitement intégrés en tant qu'élèves (et non en tant qu'élèves handicapés, j'y tiens) dans leur école. Mercredi aura lieu la réunion d'ESS (Equipe de Suivi de la Scolarisation) afin de mettre en place les aides nécessaires à leur passage en CP.

Et oui, nos petits garçons dont on nous sommait de faire le deuil (dans une autre vie !) vont entrer en CP ! Ils ont un handicap important mais grâce à des aides et stimulations adaptées à leurs besoins, d'un regard bienveillant de leur entourage mais aussi des enseignants, ils ont beaucoup progressé. Ce sont des petits garçons gentils, curieux de tout, qui ne rechignent jamais à la tâche (si vous saviez comme cela peut me peser d'avoir à toujours leur demander plus qu'à n'importe quel enfant), souriants, ils adorent aller à l'école, leurs amis, courir (et oui ! Qui l'aurait cru !).
Quelque soit la nature du handicap, nos enfants peuvent toujours progresser, à leur mesure certes et selon leurs capacités mais c'est important d'y croire, de croire en eux. Il y aura toujours des régressions, des moments de doute, des crises, ils seront toujours dans le spectre autistique mais un jour, un jour peut-être, ils seront autonomes et auront leur vie bien à eux qu'on leur souhaite la plus réussie possible.

Je suis trop fière de vous, les gars !

Le ciné à la maison : Lettre à Momo


La jeune Momo vient de perdre son papa, disparu en mer juste après s'être disputée avec lui. Afin de surmonter son deuil, la maman de Momo emménage avec sa fille dans son île natale où la vie est moins trépidante qu'à Tokyo, Momo s'y ennuie, elle ne pense qu'à une lettre entamée par son père avant sa disparition. Que voulait-il lui dire ? Elle ne parvient pas à lier d'amitiés avec les jeunes de l'île, elle ne pense qu'à cette lettre et à ce que son papa voulait lui dire. Un jour dans le grenier, elle découvre un livre plein de mystères, puis des ombres semblent la suivre jusqu'à ce que déboulent dans sa vie trois drôles de créatures qui veulent l'aider mais qui ont un appétit démesuré !

Dans la droite ligne des dessins animés du Studio Ghibli qui ont toujours beaucoup de succès chez nous, Lettre à Momo plaît beaucoup à nos petits comme aux plus grands ! Nous ne nous lassons pas de suivre la petite Momo et les trois créatures loufoques dont elle ne peut se dépêtrer  mais qui vont l'aider au fil de leurs péripéties à faire son deuil. Un film très réussi et qui aborde la mort sans chichi  !

Joyeuse fête à toutes les mamans !

Être maman, c'est la fête toute l'année ! 

Spécialement aujourd'hui on est l'objet de toutes les attentions

Et cette année, mes cinq loulous se sont surpassés ! 

Merci mes chéris et bonne fête à toutes les mamans !!

Notre alimentation, notre choix

http://www.iknowwhogrewit.org/fr/pledges/

Avant la naissance des petits, nous travaillions à réduire notre empreinte écologique, nous faisions attention à ce que nous consommions, nous essayions de produire le maximum, de faire nous-même le maximum, nous n'utilisions pas de produit chimique pour l'entretien de la maison et du linge, nous faisions le maximum d'effort. Et les petits sont arrivés, avec leur lot de difficultés, la fatigue s'est accumulée et avec elle, la facilité.

Nous avons déménagé dans une nouvelle région afin de donner aux petits l'impulsion nécessaire à de nouveaux progrès et grâce à eux à une vie moins difficile et plus réfléchie. Et effectivement au fil des mois nous commençons à refaire surface, à faire plus attention à notre quotidien et notre mode de consommation : revenir à des produits d'entretien de la maison et du linge sans chimie, acheter de moins en moins de produits transformés, revenir à des modes de consommation plus simples, plus propres, plus autonomes.

Greenpeace nous propose de nous lancer des défis afin de nous aider à réussir ces challenges, voici ceux que j'ai choisi :

- Je me lance le défi de cultiver mes propres fruits et/ou légumes : ça y est nous avons déjà les premières pousses de courgettes, tomates et fraises (il y a déjà des groseilles dans le jardin). Suivront des haricots et des pommes de terre très probablement. Ce week-end, nous installons un potager en carré avec les enfants. Nous y allons doucement car nous sommes locataires et le jardin devra être remis dans son état originel lorsque nous partirons (probablement dans un an), mais c'est déjà un bon début !

- Je me lance le défi de rendre mon jardin accueillant pour les abeilles (en plantant des fleurs et en excluant les pesticides). Les pesticides nous n'en avons jamais utilisé, tout au plus nous avons traité au vinaigre blanc certaines plantes récalcitrantes par le passé et pour les mauvaises herbes, c'est à l'huile de coude (mes cuisses se rappellent encore de la séances d'arrachage du week-end dernier !). Les abeilles sont les bienvenues chez nous, j'ai une ruche (vide pour le moment car nous ne resterons probablement pas dans cette maison) et j'ai une formation d'apiculteur amateur délivrée par le GDSA.

- Je me lance le défi de réduire le gaspillage alimentaire en achetant les bonnes quantités et en utilisant les restes. Cela va de soi !

- Je me lance le défi de réduire de moitié ma consommation de viande. Nous ne sommes pas végétariens en revanche nous faisons attention à réduire notre consommation de viande afin consommer de la viande de meilleure qualité en moindre quantité.

- Je me lance le défi de faire pression sur l'école de mes enfants pour qu'elle propose davantage de produits biologiques, locaux et de saison à la cantine. Mais nous sommes plutôt bien lotis ici, la cantinière fait elle-même ses repas, c'est une petite école et les produits sont déjà très corrects mais on peut toujours mieux faire !

- Je me lance le défi le défi de ne plus utiliser de produits testés sur les animaux. A la maison, la grosse majorité des produits d'hygiène utilisés sont bio et certifiés One Voice mais on peut toujours mieux faire, je recherche toujours désespérément un déodorant correct, sans succès pour le moment !

- Je me lance le défi de ne plus acheter de produits utilisant de l'huile de palme. Là aussi, nous sommes en progrès et je fais de plus en plus attention à consommer sans huile de palme (même si chéri a acheté du Nutella l'autre jour en douce !! >__<")

Bon, ce ne sont pas des défis extraordinaires et j'aimerais m'engager dans d'autres comme produits mes propres semences pour l'année prochaine ou ne plus consommer de produits en lien avec Monsento ! Mais chaque chose en son temps, déjà je sens que les choses commencent à prendre chez chéri qui devient plus regardant sur son alimentation (merci les documentaires d'Arte !!). Et vous alors, vous vous engagez ?

http://www.iknowwhogrewit.org/fr/pledges/

Le ciné à la maison : La Planète des Alphas


Je triche un peu aujourd'hui. C'est bien un dessin animé qui est à l'honneur chez nous mais c'est surtout un support au travail de la lecture. Les petits ont désormais 4 et 5 ans et sont respectivement en moyenne section et en grande section de maternelle, tous les trois ont envie d'apprendre à lire et l'une des meilleures méthodes est la Planète des Alphas, méthode qui est d'ailleurs utilisée dans leur école en CP. L'idée n'est pas chez nous de leur apprendre à lire à tout prix avant le reste de la classe mais de prendre le temps de travailler posément les choses, à leur demande. La plupart des enfants n'ont pas besoin de travailler à la maison, mais les enfants autistes ont besoin que leur temps soit structuré et d'avoir des supports visuels de travail pour le faire, la Planète des Alphas est un bon support pour cela, il est très connu dans les familles qui ont un enfant autiste.

Ca fait presque deux ans que je pense l'acquérir, c'est désormais chose faite, dans quelques jours nous recevrons le coffret complet avec le DVD, le CD du conte, le livre de conte, la guide des parents et toutes les figurines du dessin animé. Attention, ce coffret (comme les livres par la suite) est très cher à l'achat (il faut le savoir) mais il fait parfaitement son job chez la plupart des enfants. D'ores et déjà, les petits ont pu le voir plusieurs fois sur le net et attendent avec impatience de travailler avec Petit Malin et ses amis les Alphas.

Le petit Olibrius s'ennuie chez lui, il a bien des livres mais ne sait pas lire. Soudain apparait Castopollux, un magicien qui lui propose d'aller visiter la planète des Alphas, des petits êtres en forme de lettres minuscules qui passent leur temps à s'amuser. Malheureusement la sorcière Furiosa qui vit sur la planète des Bêtas, des créatures bêtes et méchantes arrive pour kidnapper les Alphas et ainsi empêcher l'apprentissage de la lecture ! Heureusement une fée apparait et dote Olibrius de super pouvoir afin qu'il vienne en aide aux petits Alphas, il s'appellera désormais Petit Malin (attention, c'est plein de rebondissements !)

Allez, maintenant on va surveiller la factrice dans les jours à venir !!

Retour vers le Futur !

C'est moi qui suis une fan des années 80-90 où ce matin Marinette
était tout droit sortie du film Retour vers le Futur ? O__o"

C'est le palmier sur la tête ? Ses nouvelles baskets ?
(Et ses chaussettes rouges et jaunes à p'tits pooooooooooois...)

 Hey, vous avez vu la colle que j'ai déniché
à la Biocoop ? Ca ne vous rappelle rien ?  ^__~

Les longs trajets en train...

Je parle rarement sur ce petit blog sans prétention (que j'ai du mal à le tenir à jour face à un quotidien intense !) de ce qui occupe une grande partie de notre vie, l'autisme des garçons. Tous les 3 à 6 mois, nous allons consulter à Paris le médecin pédopsychiatre spécialisé qui les suit et coordonne leurs soins (une vraie perle, bien connu des parents d'enfants porteur d'autisme en province !). En France, il y a beaucoup de spécialistes autoproclamés de l'autisme mais malheureusement très peu qui connaissent vraiment ce handicap et utilisent les méthodes modernes et recommandées par la Haute Autorité de Santé. En déménageant en Auvergne pour que les garçons puissent continuer à progresser, à être mieux suivis et puissent intégrer un SESSAD de qualité, nous savions que l'offre médicale ne suivrait pas et que nous devrions poursuivre le suivi sur Paris malgré la distance.

Lorsque nous étions dans l'ancienne région, nous faisions l'aller/retour dans la journée (une dizaine d'heures de trajet, tout type de transports confondus, c'était long mais faisable). D'ici, nous avons une quinzaine d'heures de transport (sans compter les déplacements pour les repas et l'hôtel) aller/retour. Le trajet se fait sur deux jours (6 heures 30 de train multiplié par deux donc avec un à deux changements en fonction du trajet). Les garçons ayant peu d'autonomie, je ne peux pas trop me charger, nous devons donc voyager léger tous les trois, nous partons donc avec un sac à dos pour moi (avec toute la paperasserie du suivi du handicap des garçons, la tablette avec des dessins animés et des applications de travail et de loisirs, et tout le nécessaire vêtements/hygiène, etc) et des petits sacs à dos pour les garçons qui comportent les repas et collations du trajet et de quoi s'occuper. Ces trajets sont une vraie épreuve physique et j'ai la chance d'avoir des petits garçons courageux et volontaires.


Je prépare longuement chaque séjour à Paris afin qu'il puisse se passer dans les meilleurs conditions possibles. L'autisme au quotidien nécessite des adaptations afin d'éviter les crises dues au changement, la présence d'inconnus qui perturbe les garçons et leur grande fatigabilité. Le nerf de la guerre est de pouvoir les occuper afin que ces longues heures de trajets restent un plaisir pour eux et ne pèsent pas trop physiquement pour que le rendez-vous chez le spécialiste se passe au mieux. A chaque séjour, nous prenons un peu plus nos habitudes et les choses se passent de mieux en mieux.


J'aimerai partager avec vous les trouvailles qui ont eu beaucoup de succès (même avec les autres enfants du wagon !) :

- La palme d'or revient aux fiches plastifiées : 100 jeux pour les jeunes enfants dans le train (auxquelles j'ai ajouté un lot de crayons effaçables en plusieurs couleurs et une petite chiffonnette). Ces fiches sont une vraie merveille ! Facilement effaçables et réutilisables, les jeux et exercices sur le thème du voyage en train (existent aussi sur le thème des voyages en voiture) sont vraiment diversifiés, il y en a pour tous les goûts, du graphisme, des énigmes, des heures de travail, de concentration et d'amusement. Ces petites fiches ont une taille idéale et pratique pour les voyages en train, les garçons ont adoré. Je suis très satisfaite de cet achat et vous le recommande chaudement !


- Une bonne idée très pratique et qui a vraiment amélioré notre séjour : je suis tombée sur un paquet de fruits rouges et fruits exotiques séchés chez Géant Casino. J'ai fait un sachet zip, amélioré avec des baies de Goji séchées pour chacun des garçons. Les garçons ont très souvent pioché dedans en cas de petites faims ou pour se détendre, ça nous a évité de trimballer des cochonneries au chocolat ou des bonbons qui ne leur réussissent jamais (ça les énerve en général et c'est vraiment pas le but recherché dans le train, hein !). Les fruits secs ont toujours beaucoup de succès auprès de nos enfants mais la présence de fraises et de kiwis étaient vraiment un plus (attention, ça ne remplace pas les fruits frais bien-sûr mais pour les déplacements c'est vraiment pas mal, surtout en sachet zip refermable !).


- Des petits cahiers d'autocollants sur le thème des transports (mais existent dans de nombreux autres thèmes : maternelle, animaux, couleurs, etc). Légers, colorés et les autocollants peuvent être collés plusieurs fois. Toujours pratiques à avoir sous le coude ! Il y a bien-sûr des gammes plus récentes ou sur des thèmes plus modernes mais franchement après en avoir essayés pas mal, on en revient toujours à ces basiques à petit prix !


Et enfin, nous ne pouvions oublier l'histoire du soir, même à l'hôtel (qui se transforme souvent chez nous en livre-documentaire et débats à n'en plus finir sur tel ou tel sujet : pourquoi les dinosaures ont disparu ou d'où viennent les météorites par exemple... Mais j'ai eu le coup avec mes cinq enfants, il faut pouvoir tenir la distance dans les explications !). Cette fois, j'avais pris le livre Mes P'tits Docs Paris mais j'aurai pu tout aussi bien prendre celui sur le Voyage en Train ! Les garçons se sont endormis tranquillement sur les monuments de Paris (le médecin se trouve à proximité de l'Arc de Triomphe et nous passons en métro devant la Tour Eiffel alors autant dire que pour des gamins férus d'architecture, c'est le top !). Et les Livres-docs sont toujours une réussite (et indéchirables, ce qui ne gâche rien !)

 

Et chez vous, comment se passent les longs trajets en train ?
Je suis toujours preneuse de bonnes idées !!

C'est le printemps (enfin !)

Et les vacances aussi, bien qu'elles touchent déjà à leur fin. Mais on peut désormais profiter du jardin et du beau temps, c'est agréable ! Depuis quelques jours, les petits passent du temps dehors (et ils en ont bien besoin après notre périple médical à Paris - je vous raconterai). Au lieu de tourner en rond dans la maison, ils s'inventent de nouveaux jeux tous ou aident papa à préparer le jardin pour l'été. Les chats profitent également du soleil et on ne me laisse même pas tranquille pour une petite séance photo !!

Danbo qui profite du beau temps pour aller se dorer la pilule

 La truande prise sur le fait !

Alors qu'on lui donnerait le bon dieu sans confession !!

Une Minounette qui pousse au soleil

Deux Zozos bien chauds !!

Et chez vous, il fait beau ?
Qu'est-ce que vous faites pendant les vacances ?